Que ce soit dans un environnement domotique, ou plus généralement au sein de la maison connectée, automatiser la gestion d’une lumière dans un espace ou une pièce de passage est une des pratiques les plus courantes. Il existe multitude de solutions pour y parvenir, toutefois certaines sont plus efficaces que d’autres. Après 10 années de pratique, nous avons essayé beaucoup de solutions pour y parvenir et avons un certain recul sur l’efficacité de chaque solution.
Dans ce nouveau guide, nous allons essayer de vous donner la solution la plus efficace, mais également la solution la plus économique. Deux solutions différentes pour deux cibles, elles aussi différentes. L’objectif est donc de vous proposer une solution que vous soyez équipé en domotique ou non.
Automatiser la lumière dans une pièce de passage : La solution la plus efficace
Escalier, palier, couloir, WC, buanderie, dressing ou encore cellier. Des pièces de la maison où il est utile et pratique d’automatiser la gestion de la lumière. Plus besoin de se soucier d’allumer la lumière en entrant dans la pièce mais encore faut-il trouver le système qui ne comporte pas de latence entre le moment où vous ouvrez la porte et le moment où la lumière s’active.
Le bon capteur, un point clé pour y parvenir
Après avoir essayé plusieurs capteurs différents, c’est le détecteur de mouvements Philips Hue qui se révèle être le plus performant. Pour rappel, la solution Philips Hue fonctionne en Zigbee, un protocole maintenant très connu dans le domaine. Philips Hue a fait le choix de ce protocole à une époque où personne ou presque ne misait dessus. Résultat, Philips hue est aujourd’hui bien loin devant la concurrence qui a fait le choix du Wi-Fi ou encore du Bluetooth à l’époque.
Une gestion logicielle elle aussi très importante pour l’efficacité de l’éclairage automatique de zone
De bons périphériques sont bien évidemment la première nécessite. Il faut ensuite un bon moteur combinant intelligence nécessaire via des algorithmes capables d’interpréter la donnée et l’utiliser comme attendu. Là encore la solution Philips Hue permet une exploitation simple mais efficace des données du capteur. Associée au réseau Zigbee la rapidité d’exécution et le retour d’état permet d’allumer la lumière de la pièce sans latence et avec en bonus plusieurs options de gestion.
Chez moi pour soulager mon pont principal qui gère toutes les lumières “pilotables par l’utilisateur” qui est très proche de la limite de 50 lumières. J’utilise un pont spécifiquement dédié aux éclairages dit “automatiques”. Ampoules et détecteurs de mouvements y sont alors directement gérés. Étant donné que ces éclairages sont entièrement pilotés par les scènes Hue, je n’ai jamais besoin d’intervenir manuellement dessus, c’est donc un bon moyen de donner de l’air à votre pont principal comme je l’explique dans ce guide.
Pour en revenir à la gestion automatique par la couche logicielle, l’application Philips Hue permet de configurer très simplement le comportement des lumières en fonction du moment de la journée (lumière tamisée la nuit et lumière pleine la journée). Mais également de configurer la sensibilité du capteur pour ajuster au mieux afin que les lumières ne se déclenchent que quand vous voulez. Enfin, le réglage de la luminosité qui va déterminer si la lumière doit être allumée en présence d’un mouvement. Inutile d’allumer la lumière dans l’escalier la journée, si ce dernier dispose d’une fenêtre ! Tout cela est déjà assez bien configuré par défaut et vous n’avez que rarement besoin de venir modifier l’auto-calibrage.
La solution Philips Hue est clairement la plus fiable et efficace. Vous le constatez dans les captures d’écrans plus haut. Avec 5 capteurs répartis sur 5 zones et pas moins de 11 ampoules dans les différentes zones de passages de la maison. Une fois configuré, je n’ai plus à m’en soucier, tout s’articule et se gère sans accros au quotidien.
Des alternatives moins coûteuses
Si le tarif des ampoules Philips Hue vous rebute, sachez que si vous possédez un pont et le capteur de la marque, il n’est absolument pas nécessaire d’utiliser des ampoules de la marque pour arriver au même résultat. En effet, j’utilise par exemple des spots GU10 ZigBee de chez Lidl raccordés au pont Hue ainsi que d’autres ampoules Innr et Ledvance dans d’autres zones de la maison et le fonctionnement est identique aux autres pièces de la maison. Cela est aussi possible avec des périphériques Ikea Trafri ou directement géré depuis l’écosystème d’Ikea qui est, lui aussi, très performant dans la gestion des éclairages et également économique.
Automatiser la lumière dans une pièce de passage : La solution la plus économique
L’autre solution qui reste fiable et utilisable sans latence, repose, elle aussi, sur le protocole Zigbee. Il faudra en revanche disposer d’un système domotique pour définir le comportement de l’éclairage dans un scénario. Il s’agit donc d’une solution qui nécessite un peu plus de paramétrage, mais rien de bien compliqué non plus.
Des périphériques performants et économiques
Pour les périphériques, il faudra un détecteur de mouvements, pour conserver un tarif contenu tout en ayant une bonne détection, notre choix se porte sur la gamme Zigbee de Sonoff ou Xiaomi Aqara.
Des éclairages au choix grâce à la domotique
Concernant les éclairages, la domotique dispose de cette extrême souplesse qui lui permet de communiquer sur tous les protocoles et finalement piloter toutes sortes de lumières. Que ce soit une ampoule connectée, ou directement un micromodule qui pilote un éclairage classique derrière un interrupteur. Il y a finalement l’embarras du choix. C’est tout l’avantage de la domotique.
Une scénarisation pour jouer le chef d’orchestre
A la différence de la solution Philips Hue vue en première partie, passer par une gestion domotique va nécessité un peu de paramétrage. Mais rien de bien compliqué. En effet, dans cet exemple avec le système domotique Jeedom, le scénario est un simple scénario qui sur détection d’un mouvement sur un capteur Sonoff, allume une ampoule connectée.
Vous avez sans doute remarqué qu’il n’y a pas de notion de temporisation, ni même d’extinction dans ce scénario. Pourtant ce dernier est tout à fait conforme et fonctionnel. Petite astuce, le scénario ne s’occupe que de l’allumage de la lumière. L’extinction est confiée au détecteur de mouvement directement.
Pour configurer cela, rendez-vous directement dans les paramètres de la commande présence du détecteur et configurez comme suit :
Conclusion
Bien que la domotique propose une souplesse ainsi que des possibilités infinies, nous avons vu au travers de cet article que finalement l’écosystème Philips Hue, qui reste LA référence en matière d’éclairage connecté fait très bien le job et très simplement. C’est vraiment quelque chose à portée de tous. Cependant, la gamme Hue nécessite un investissement important, c’est sans doute le seul point négatif. Mais à côté de cela, après avoir testé et utilisé beaucoup de méthodes différentes pour automatiser la lumière dans les pièces de passage, c’est bien cette solution qui est la plus performante. J’ai encore deux zones de dressing qui sont pilotées par une scène domotique comme expliqué juste avant. Toutes les autres pièces sont sous Philips Hue (avec quelques ampoules Innr et Lidl), depuis des années maintenant, sans jamais un problème !
Il y a toutefois un point à prendre en compte si vous décidez d’automatiser vos pièces de passages avec Philips Hue, il faudra modifier vos interrupteurs pour les remplacer par des obturateurs de la même gamme que vos interrupteurs pour ne pas dénoter.
Sinon, il est aussi possible de laisser les interrupteurs mais leur retirer la fonction de coupure du circuit, sous peine de voir votre automatisme inopérant. Cas classique quand vous avez des invités qui ne sont pas habitués à ce que la lumière s’auto-gère. Machinalement, ils effectuent une pression sur l’interrupteur… Cela consiste simplement à démonter l’interrupteur, connecter les fils entre eux à l’aide d’un wago et remonter le tout.
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